LES DIFFERENTES FORMES DE YARI

Pour tous les passionnés de Budo et de tradition, nous reprenons ici un article très intéressant vu sur le site http://bushido.over-blog.com :

 

« Lance faisant principalement partie de l’équipement des guerriers à pied (ashigaru), la yari consistait en un bâton de tous les diamètres et les longueurs possibles, fait de bois de saison

(nakae) et surmonté d’une lame.

La base était laminée de bambou et ensuite laquée pour la rendre imperméable. Un pommeau de fer (ishizuki) était fixé à l’opposé de la lame pour faire contre poids, et dans certains cas, des anneaux (semegane) étaient fixés autour du bâton pour le renforcer, pour améliorer la saisie et le placement des mains, ou simplement en tant que décorations.

 

La lame était faite dans le même métal que celui des sabres. Les têtes étaient de formes et longueurs très variées, chacune créée dans un but particulier. On trouve dans le livre de

W.M. Hawley une allusion à Toyotomi Hideyoshi qui avait effectué des recherches sur les yari. Il avait découvert que les combattants étaient plus effrayés par des armes longues. Il

avait donc équipé ses soldats de lames longues sur les yari.

Les fers étaient fixés au bâton soit par la soie (nakago) insérée dans le bois, soit par une douille placée au bout de la hampe. Un fourreau (saya) complétait l’équipement.

Les noms des armes étaient donnés en fonction de la longueur et de la forme des lames. Selon le livre de Don Drager, « Les Arts de Combat Asiatiques », pendant la période Sengoku

Jidai on trouvait plus de sept-cent types différents de lances. On pouvait classer ces armes en trois groupes principaux selon :

1) les formes de la lame

2) les ornements et accessoires

3) l’emploi de l’arme

 

shakujo yari

 

Un autre classement est possible selon que la yari est une te-yari (lance de main, entre 0,9 m et 1,2 m) ou une mochi-yari ou tae-yari, terme visant des yari plus courtes employées pour la défense des châteaux et par les samuraï à cheval. Les yari les plus longues étaient appelées nagae-yari (plus de 4m).

 

Takeda Shingen équipait ses troupes de yari mesurant près de 4,8m de long, tout comme Uesugi Kenshin ou Date Masamune. Mais c’est Oda Nobunaga qui détient le record avec une yari de près de 5,6m ! »

La yari était prolongée par divers types de fers permettant de la classifier en deux principales familles :

– Les SU YARI (ou CHOKU YARI) : lances simples et droites, comme les omi yari ou kikuchi yari;

– Les KAMA YARI : lances faucilles, les plus communes étant les jumonji yari, qui connaissent elles-mêmes des subdivisions.

 

Techniquement, on peut citer les deux types les plus courants de tsukurikomi :

– Section en triangle (Sankaku yari – sankaku=triangle). Du fait de sa forme, elle ne possède pas de tranchant mais uniquement une pointe très acérée.

– Section en diamant (Ryoshinogi-yari)

 

pour voir l’article complet : http://bushido.over-blog.com/article-13117981.html

Sources :

Leitfaden zum japanischen Schwert

 Par Markus SeskoSecrets of the Samurai; A Survey of the Martial Arts of Feudal Japan

 Par Oscar RattiThe Connoisseur’s Book of Japanese Swords

 Par Kōkan Nagayama

Les Arts de Combat Asiatiques

par Don Drager

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