Marcio Cromado : Luta d’or !

Ambassadeur de la Luta Livre Esportiva, Marcio Cromado dirige l’une des plus grandes académies de Rio de Janeiro au Brésil : la RFT (Renovacao Fight Team). Ceinture noire, 5e degré de Luta Livre, Marcio a côtoyé les plus grandes légendes de la discipline. Il nous parle avec passion de cette époque, quand Luta Livre et JJB apprenaient à coexister !
Marcio Cromado débute la Luta Livre en 1985 et rejoint très vite le centre entraînement des grands Maîtres Eugenio Tadeu et Carlos Brunocilla. Après de beaux résultats en compétition, il se lance en MMA sur les traces de Alexandre Nogueira, la star du Shooto. Passionné par l’enseignement et animé par le désir de partager son art, il fonde sa propre Académie : la RFT.

Marcio, avez-vous directement débuté par la Luta Livre ?

J’ai démarré étant enfant par le Judo comme beaucoup puis j’ai découvert la Luta avec Joao Bosco un Lutador très célèbre qui fut parti des pionniers de notre discipline. J’ai été ensuite invité au sein du club de Boqueirão qui était à l’époque le centre de formation des plus grands pratiquants, du Maître Eugenio Tadeu au Maître Carlos Brunocilla en passant par Hugo Duarte ou encore Marcos Ruas. Lors de mes débuts à Boqueirão, je devais être âgé d’une douzaine d’années et je me contentais de jouer comme un gamin et d’observer ces gars qui étaient si impressionnants sur le plan physique. Puis je me suis vraiment consacré à la Luta Livre et petit à petit je me suis fondu dans la masse pour intégrer l’équipe.

Vous avez connu cette époque où JJB et Luta Livre s’opposaient régulièrement ?

Je devais être au collège mais j’observais ça avec passion. C’était la période des Désafio (défi en portugais) et ces fameuses rencontres de Vale Tudo (ancêtre du MMA) entre Lutadors et Jiu-Jiteiros où chacun défendait l’honneur de son académie, de sa discipline. Cette époque est aujourd’hui révolue et nous avons désormais de beaux échanges entre JJB et Luta Livre.

Comment expliqueriez-vous les dissemblances  entre Luta Livre et Jiu-Jitsu à un néophythe ?

Outre certaines différences sociales et culturelles (…)

Pour pouvoir lire la suite de cette interview de notre journaliste Julien Brondani, vous pouvez vous procurer le magazine Karaté Bushido ici.