À 24 ans, Alizée a soufflé un vent nouveau sur le Karaté Français. Non seulement la jeune femme brille sur les tatamis, mais elle porte également ses valeurs en dehors des aires de combat. Atteinte de diabète, Agier est une militante de cette noble cause nationale avec une grande humilité. Entre rêves des Jeux et podiums en pagaille, Alizée incarne à merveille cette France conquérante.
Auteur : Julien Brondani
Photos : Denis Boulanger et Aurélien Morissard – FFK
Sacrée championne du monde sénior en kumite à l’âge de vingt ans (2014), Alizée Agier décroche en 2016 le titre par équipe. Dernièrement gagnante des Opens de Paris et Dubaï, la Semuroise a fait trembler la catégorie des – 68 kg mais elle a gardé la tête froide à l’évocation des J.O.
Alizée, comment avez-vous débuté la pratique du Karaté ?
J’ai commencé le Karaté à l’âge de cinq ans à Semur-en-Auxois. Mon frère pratiquait déjà donc je restais des heures à l’observer. Alors devant mon enthousiasme, mes parents ont fini par m’inscrire. Plus tard, j’ai fait mon petit bout de chemin. Je suis passée par l’élite régionale, puis au pôle France de Talence, ensuite Montpellier, et là je suis actuellement au pôle 2020 à Paris. Le Karaté m’est apparu comme une évidence, j’ai tout de suite ressenti le besoin d’apprendre toujours plus, que ce soit en kata ou combat. Puis l’envie de compétition est arrivée avec ce besoin de me tester.
Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 1804 de Karaté Bushido disponible ici.