Au nom d’Oyama Sosaï

1600 Karatékas, dès l’âge de 6 ans, se sont confrontés à frappes réelles au Metropolitan Gymnasium de Tokyo du 26 au 28 avril dernier. A l’occasion des 5e Championnats du monde par catégorie de poids, organisés tous les 4 ans, les Japonais ont (re)marqué leur territoire.Seul l’Espagnol Alejandro Navarro est parvenu à vaincre le signe nippon pour s’adjuger son 1er titre mondial tandis que Zenjyuro Mori conservait le sien. De leur côté, les Français ont rapidement été stoppés dans leur élan. Osu…
Dimanche 28 avril. C’est le grand jour, celui du tournoi majeur du championnat. A Sendagaya, dans l’Ouest de Tokyo, les 16 meilleurs mondiaux de chaque catégorie de poids (-70 kg, -80 kg, -90 kg, +90 kg), vont prendre le relais des quelque 1500 Karatékas Kyokushin qui s’alignent depuis deux jours sur les 8 tatamis du Metropolitan Gymnasium.En ce jour J, il n’en reste qu’un, un unique tatami surélevé pour mieux grandir la quintessence de l’école fondée par Mas. Oyama dans les années 50. L’atmosphère a changé. Le brouhaha de la veille, orchestré par près de 1400 enfants combattants et 7000 spectateurs, a disparu. Au contraire du son, le ton est monté d’un cran. Signe qui ne trompe pas, le visage d’Alejandro Navarro s’est fermé, alors qu’il était tout sourire les deux jours précédents, lorsqu’il est venu humer les lieux, signer des autographes, se faire prendre en photo avec les fans et… saluer toute la famille Kyokushin ; ce qui prend du temps !Car personne ne manque à l’appel, si ce n’est le champion des champions, le Russe Tariel Nikoleishvili, titré au « World Open » en 2011 (!). Sinon, comme à l’accoutumée, toutes les strates de l’IKO 1 (1) sont fidèles au grand raout de la maison Kyokushin. 
Par Ludovic Mauchien
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le Karaté Bushido n°401 disponible ici

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