Bando (Thaing)

 Le mot  Bando est souvent utilisé en occident pour désigner les arts martiaux originaire du Myanmar (ex Birmanie). Pourtant en définitive c’est uniquement le système de combat à mains nues rattaché au Thaing. Car c’est le Thaing qui regroupe toutes les pratiques martiales birmanes : le corps à corps (naban), le maniement d’armes (banshay), le pugilat (Myanmar Lethwei), les techniques internes et énergétiques, le travail mental, la médecine par les plantes et  les massages.

 

Son origine, sans doute indienne, se perd dans la nuit des temps. La boxe birmane aurait plus de 2000 ans, avec une codification réalisée par des moines soldats, experts en arts martiaux.

 

Curieusement, les américains estiment que serait à des  Anglais que l’on doit la renaissance de cet art birman traditionnel, redécouvert par des officiers Gurkhas dans les années 30. Plus sérieusement l’occupation japonaise durant la seconde guerre mondiale, la résistance ainsi que le conflit qui s’en est suivie a grandement ravivé la discipline.

 

Le Bando moderne émerge des efforts de synthèse des grands maîtres des années 30 et 40, dans le but de donner à leur pays un art martial spécifique. Le Bando comme le Thaing Byaung Byan ou encore le Banshay est une des disciplines inscrites, au sein de la Myanmar Thaing Federation qui a été crée en janvier 1966.

 

L’arme spécifique du Banshay est le dha. La mouvance américaine utilise également l’arme emblématique qu’est le kukri népalais (sabre court des guerriers Gurkhas).

 

Experts : sayagyi U Hla Win (Angleterre), sayagyi U Aung Thaing (Myanmar), Sayagyi U Saw Win (Myanmar), sayaggyi Minn Yekkha (Myanmar), sayamagyi Rupa Thein (Myanmar), Dr Maung Gyi (USA), Jean-Roger Callière (France), Jesus Vazquez Rivera (Espagne).

 

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