Carnet de route : Djema Belkhodja aux sources du Kyokushinkai !

Actuellement à Tokyo pour plusieurs mois, notre vice-champion du monde, Djema Belkhodja partage le quotidien des plus grands maîtres japonais. Invité par l’IKO (International Karate Organization) présidé par Kancho Shokei Matsui, Djema mange, vit et dort Kyoku du matin au soir. Récit d’un voyage initiatique en terres martiales.

Auteur : Djema Belkhodja

Photos : IKO et Djema Belkhodja

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Aujourd’hui, je vis un véritable rêve éveillé. Imaginez un peu ! Un an et demi après être parvenu en finale du championnat du monde toutes catégories où près de 200 combattants s’étaient donnés rendez-vous, j’ai l’honneur d’être invité au Japon pour apprendre et faire mes classes en tant qu’instructeur. Sous la direction de Kancho Shokei Matsui et du Hombu, me voici pour plusieurs mois sur la terre mère du Karaté. Cela constitue pour moi l’incroyable opportunité de pouvoir recevoir un enseignement à la japonaise dans le magnifique Daikanyama Dojo. Tout d’abord, ce dojo est le plus beau qui m’ait été donné de voir. Situé dans le très huppé quartier de Shibuya au sein de la préfecture de Tokyo l’enceinte reflète le luxe à la japonaise. À l’intérieur, tout n’est qu’harmonie, calme et volupté. Ici, je suis d’emblée frappé par l’ordonnancement parfait qui y règne. Tout est à sa place, et la discipline est une chose avant tout naturelle. Après chaque cours, gradés ou ceintures blanches nettoient les tatamis et les surfaces attenantes. Le trait n’est pas pas forcé et les pratiquants du lieu opèrent dans la plus grande humilité.

Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 421 de Karaté Bushido disponible ici.

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