Du pur Muay à la sauce frenchy

 
C’est un grand champion de Muay Thaï qui vient de s’installer dans la station balnéaire de Pattaya.
Un Thaïlandais ? non, Stéphane Nikiema, l’un des plus charismatiques et talentueux combattants français toutes générations confondues.
Son immense science de l’Art Martial du Royaume du Siam va faire le bonheur des « falengs »… Mais aussi des locaux.
Stéphane Nikiema est un « homme » d’action qui sait saisir les bonnes opportunités au bon moment.
Comme le champion d’antan savait trouver l’ouverture sur ses rivaux pour placer ses genoux ou ses coudes dévastateurs, l’homme réagit toujours au quart de tour, mais cette fois-ci pour changer de vie, sa vie ; pour prendre une nouvelle direction, celle en laquelle il ne croyait certainement plus et pourtant…
Les Dieux du Muay semblent avoir toujours veillé sur cette icône de la boxe aux huit armes.Changement de vie en 24 heures
 
Comme tous les ans, depuis plusieurs saisons, Stéphane Nikiema organise durant tout l’été des stages au Jocky Gym de Bangkok.
Ce camp est celui dans lequel il est venu s’entraîner pour la toute première fois en 1987, alors qu’il n’avait que 22 ans.
Depuis, il n’a jamais cessé de s’y rendre, jusqu’à y vivre afin de s’y entraîner à la « thaïe » durant de long mois.
Cette fois-ci, le hasard, ou bien son sixième sens, le pousse à se rendre pour deux jours avec ses stagiaires à Pattaya (situé à 150 Km au sud-est de Bangkok).
Une fois sur place, on le contacte pour lui proposer de reprendre un ancien camp ayant déjà appartenu à un Français.
Comme lorsqu’il a accepté de rencontrer Somsong et Krongsak, deux « monstres » de la discipline, Stéphane Nikiema ne réfléchit que l’espace de 24 heures pour prendre sa décision.
Il accepte l’offre, car notre champion sait que ce genre d’opportunité ne se présente peut-être qu’une seule fois dans la vie.
C’est ainsi que du jour au lendemain, Stéphane Nikiema quitte le XVIIIe arrondissement de Paris pour retrouver un pays qui lui a tant donné et une ville qu’il connaît sur le bout des doigts pour y avoir déjà vécu.
 
Par Pascal Iglicki
 
Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 393

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