Fernand Lopez Owoyenbe : Entraîneur militant

Ancien combattant professionnel puis formateur émérite au sein des plus grandes Fédérations, Fernand Lopez est devenu l’entraîneur de référence en France. Partisan de l’éthique sportive, il œuvre pour une pratique encadrée et responsable.  Par Johann Vayriot et Julien Brondani

Fernand, as-tu déjà calculé le nombre de kilomètres que tu fais chaque année pour coacher aux quatre coins du globe ?
Très franchement non mais j’imagine que c’est assez conséquent ! Nous avons des combattants en activité toutes les semaines. En terme de déplacements, disons que me concernant, cela occupe trois week-ends sur quatre.

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Fernand Lopez, lors de la préparation physique de Francis Ngannou.

Tu dois avoir une charge de travail conséquente pour suivre tous ces athlètes ?

Je ne regarde pas le volume horaire, je ne réfléchis pas en fonction d’un planning structuré en heures fixes. J’agis en fonction des besoins et s’il faut dormir 3 h par nuit, je dors 3 par nuit ! À ma décharge, j’ai la chance d’être bien entouré et d’avoir un super staff à mes côtés. Au MMA Factory nous avons une vingtaine de coaches bénévoles qui officient en tant que combattant puis des piliers comme Benjamin Serfati, Nicolas Ott, Tonton, Piko, Chabane, Loïc Pinto ou encore Samir Faiddine.

Comment tu as développé ce goût pour le coaching ?
Je pense qu’il y a une part d’héritage familial car j’ai eu la chance d’avoir des parents très impliqués dans l’instruction. Mon papa était directeur des enseignements supérieurs, ma maman institutrice et beaucoup de mes oncles et tantes travaillaient également dans le secteur de l’éducation. Alors du temps de la FFA (Free Fight Academy), j’ai commencé par aider Mathieu Nicourt. Je travaillais dans le secteur de l’ingenieurie mais j’étais passionné par le sport et je voulais comprendre la biomécanique, saisir les clés de la performance. En formation, je parvenais à schématiser très rapidement et vulgariser les informations que certains de mes camarades peinaient à comprendre. Puis de diplômes en diplômes, je suis devenu à mon tour formateur au sein des principales Fédérations.

Quel était le postulat de départ en crééant ta propre salle ?
J’ai cofondé le CROSSFIGHT (nom d’origine) avec un ami alors fonctionnaire de police. Le but était simple : être les premiers à créer une salle hybride, (…)

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