Chaque jour, des dizaines de milliers de voyageurs empruntent les différents réseaux de la RATP pour se déplacer en Île-de-France. Pour les agents du GPSR, ces moyens de transport constituent leur bureau, un lieu de travail en perpétuel mouvement. Qui sont les hommes et les femmes derrière l’uniforme, comment sont-ils recrutés, quelles sont leurs missions ? Nous avons mené l’enquête !
Auteur et photos : Julien BRONDANI
La formation tient une place primordiale dans la vie d’un membre du GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux). Au sein du campus RATP de Noisiel (Seine-et-Marne), ils sont aujourd’hui une dizaine à évoluer sous la direction de José Yvon qui exerce comme formateur en activités technique et professionnelles. L’homme a intégré le GPSR en 1995 presque à la création du groupe et a passé huit années sur le terrain. Le GPSR a vu le jour le 1er novembre 1994 : fruit de la fusion entre le GIPR (Groupe d’intervention et de protection des réseaux) et de la Surveillance Générale également connue sous l’acronyme de la SURGE. Le GIPR avait été créé en 1989 dans le but de reconquérir le métro parisien et rétablir a sécurité sur le réseau RATP. Aujourd’hui si la sécurité demeure le cœur de métier d’un agent de sécurité, la profession a tout de même évolué comme le souligne José : « Sur le terrain, nous remplissons à 98% une mission commerciale et les 2% restants impliquent une situation dégradée. J’exerce en tant que moniteur de tir et Tonfa mais j’enseigne également le secourisme en situation professionnelle. J’apprends aux stagiaires les différentes techniques d’intervention et nous y allons de manière progressive : tout d’abord à mains nues, puis au Tonfa et autres agrès (outils propres à l’agent). » Le groupe d’une dizaine d’apprentis que nous voyons évoluer se trouve à mi-parcours d’une formation d’une formation longue de quinze semaines. Le thème du jour porte sur le positionnement de l’agent et les techniques d’intervention professionnelle. Même si certaines unités pilotes testent actuellement le bâton téléscopique, le Tonfa reste l’outil prédominant sur le terrain et son habitation compte dans la moyenne de l’examen.
Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 420 de Karaté Bushido disponible ici.