À 29 ans uniquement, Hadriend Lesueur, s’est offert sa troisième Coupe du monde en décembre dernier à San Francisco (États-Unis) dans une discipline ancestrale: le shuai jiao plus communément appelé lutte chinoise.
Le jeune homme reste malgré cela très humble mais très fier de sa performance en déclarant : « C’est une satisfaction » .
Un titre de champion bien mérité dû à un emploi du temps bien chargé entre son travail à la Fédération, ses trois entraînements par semaine et son projet de rénovation de sa future maison, dans laquelle il compte bien s’installer avec sa compagne.
Pour remporter la victoire, cet habitant de Rouvres avait une source de motivation supplémentaire : rendre hommage à son « Yé Yé » (NDLR : grand-père en chinois), disparu cet été. « C’est lui qui m’a tout appris. Mon père était son disciple, la tradition m’interdisait donc de l’être également, ça ne se fait pas. Mais lorsqu’on allait en Chine, on vivait chez lui pendant trois semaines ou un mois, on était de la même famille. » a déclaré le triple champion.
Espérons pour lui que l’année 2018 soit tout aussi fructueuse.