Jean-Marie Merchet « Le MMA résout tout »

 
Il a été plongeur dans la « Royale », prof de ski, compte une centaine de sauts en parachute et est passionné de rugby.
Il fut membre de l’équipe de France de Karaté puis champion de Boxe thaï dans les années 80 avant d’être un entraîneur en vogue du MMA français.
Jean-Marie Merchet a toujours avancé dans la vie en se lançant des défis. Il les a relevés avec bonheur. Témoignage d’un « grand petit homme » mené par le Bushido.
Quand on fait 1,60 m, on dit qu’il vaut mieux avoir la colère discrète.
 
On dit aussi qu’un mec de 120 kg aura toujours raison face à un autre de moindre facture.
Pas toujours… Avec Jean-Marie Merchet, il convient même d’oublier ces lieux communs.
Depuis 40 ans, du haut de son 1,60 m, « JMM » a défié les lois de la physique. Son moteur ?
« Exister dans un monde de grands », rigole-t-il, attablé chez un traiteur asiatique, à quelques encablures de « Haute Tension », son club à Vitry-sur-Seine (94).
Son essence ? Les défis. Le premier a été de s’imposer en Karaté, à l’époque de la catégorie de poids unique, puis en Boxe thaï.
Il fut champion de France dans les deux (1981 en Karaté, 1985 et 86 en Boxe thaï) en portant à son paroxysme l’art de « l’absorption/contre-temps ». 
 Il manie le Yin et le Yang
 
Enseignant depuis 1976, Jean-Marie Merchet donne toujours des cours de Karaté, mais seulement aux enfants.
Depuis 1983, il s’adonne à la Boxe thaï et, depuis le milieu des années 90, a ajouté le MMA à son escarcelle.
Son parcours, il l’a dessiné aux forceps, par goût et par obligation, par caractère.
Personnage haut en couleur, la démarche altière, le port haut, le corps droit, Jean-Marie Merchet manie avec verve le Yin et le Yang.
Bref, l’homme possède un caractère plutôt bien trempé, aux convictions bien arrêtées.
Sans jamais renier ses origines, bien au contraire puisqu’il s’en inspire, il a formé, entraîné ou coaché plusieurs générations de champions.
« Seule Valérie Hénin était déjà championne du monde quand on a commencé à travailler ensemble », souligne-t-il. Il les a façonnés à sa façon, avec sa méthode.
La parole est au « Little Big Man » du Bushido français. Et il n’a pas l’habitude de mâcher ses mots…
 
Propos recueillis par Ludovic MAUCHIEN.Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 392

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