Double champion du monde à Paris Bercy en novembre dernier à seulement 23 ans, Kenji Grillon ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Pour Karaté Bushido, il revient sur sa carrière et fait un point sur lui-même et sur sa discipline. Entretien avec un jeune champion bien dans son kimono, avant les Championnats d’Europe (9-12 mai).
Dire qu’il a boudé pendant quelques semaines quand le staff de l’équipe de France lui a annoncé qu’il serait désormais sélectionné en -84 kg et non plus en -75 kg. Nous sommes alors début 2012. Kenji Grillon a déjà connu les aléas des championnats du monde et d’Europe mais sans guère de succès.En mai 2012, il grimpe pour la 1ère fois sur un podium international Seniors en glanant une médaille de bronze à l’Euro de Tenerife. Puis, c’est l’apothéose à Bercy. Le 24 novembre, Kenji Grillon devenait le 1er combattant français champion du monde depuis Yann Baillon en 2002. Le lendemain, il remportait le titre par équipe, le premier pour la France depuis 2004.Absent à l’Open de Paris en janvier, il a repris en douceur lors de l’Open des Pays-Bas. Le 6 avril, les Championnats de France organisés à Toulon marquaient sa première grande échéance depuis les Mondiaux.Kenji Grillon n’est pas resté en rade et a conquis son premier titre national chez les Seniors. A 23 ans, il compte marquer de son empreinte l’histoire du Karaté français. Cela passe par un résultat aux prochains Championnats d’Europe de Budapest à la mi-mai, avant d’enchaîner, si tout va bien, par les Jeux Méditerranéens et les Jeux Mondiaux cet été.
Par Florian Fournier
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le Karaté Bushido n°1305 disponible ici