Des bases aux applications
La pratique de l’Aïkido n’existerait pas sans l’étude en profondeur de ses techniques de base et des applications qui s’y rattachent.
LLorsque l’on débute la pratique de l’Aïkido, nous apprenons les bases de cet art martial.
Comme pour l’enseignement de toute autre activité physique, il est conseillé de commencer par l’étude de formes simples et faciles à réaliser qui permet aux élèves débutants d’apprendre à leur rythme et sans risque de se blesser.
Ce n’est que plus tard, quand ils auront acquis la capacité de reproduire un certain nombre de formes de base (kihon waza) que les pratiquants seront dirigés vers l’étude de ce que l’on nomme, dans notre jargon d’aïkidoka, les applications.
Ainsi nous définissons les techniques de base comme l’ensemble des formes qui sont enseignées à l’aïkidoka débutant pour l’aider à s’approprier les connaissances nécessaires à sa progression personnelle.
Ensuite, une fois que les élèves ont acquis les fondements de la discipline, apparaît l’étude des techniques d’applications.
Ces dernières se situent dans le prolongement des bases en ce qu’elles en reprennent la structure et, dans le même temps, s’en éloignent au cours d’un processus de complexification et personnalisation de la forme.
Mais il semble que nous ne soyons pas seulement en présence d’une distinction entre la pratique du débutant et celle du confirmé qui s’organise sur l’idée de la progression pédagogique adaptée à chacun.
Au cours de ce qui suit, je vais vous présenter quelques éléments de réflexion portant sur la question de la distinction dans l’enseignement apprentissage de l’Aïkido de ce que l’on nomme les techniques de base et les applications.
Par Arnaud Waltz.
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