Il a pratiqué le Karaté Kyokushin, le Kung Fu et le Taijutsu. Dans les années 80, il s’est rendu en Afghanistan pour former les Moujahidins et combattre l’armée soviétique.
Il a, depuis, entraîné les unités d’élite de nombreux pays et fondé le Hiko Ryu.
Rencontre avec un samouraï des temps modernes qui n’a qu’une ligne de conduite : la recherche de l’efficacité.
Les stations de métro de Tokyo sont décidément immenses. Aussi, après avoir erré quelque peu à Shibuya, nous trouvons enfin la correspondance pour Ebisu.
Nous y avons rendez-vous avec Usui Tadashi, un ami japonais qui nous a invités à rencontrer Koshiro Tanaka, un Budoka célèbre dans l’archipel nippon.
Les retrouvailles sont rapides, nous sommes en retard. A peine sortis de la gare, nous nous enfonçons sous la pluie dans une succession de petites rues.
Après 10 minutes de marche, nous stoppons devant un immeuble de cinq étages. Rien n’indique qu’un Dojo se situe au sous-sol.
Une fois déchaussés, nous pénétrons dans un Dojo assez spacieux. Tadashi fait les présentations.
J’offre un Omiyage à Tanaka Senseï puis, rituel indispensable au Japon, nous échangeons nos cartes de visite.
Nous sommes une dizaine. Chacun s’échauffe individuellement. L’ambiance est cordiale, Tanaka Senseï prend des nouvelles des uns et des autres.
Il m’interroge sur mon parcours dans les Arts Martiaux. Lorsqu’il apprend que j’ai débuté par le Karaté Shotokan, il me révèle que nous sommes dans l’ancien Dojo privé de maître Nakayama, figure légendaire de la JKA.
L’immeuble appartient à sa femme qui lui loue le mythique Dojo Hoitsugan le samedi matin.Retrouvez cet article dans son intégralité, dans la magazine Karaté Bushido de Juillet-Août 2011