La « voie de l’arc » découle de l’art martial ancestral du Kyujutsu. Jusqu’à l’apparition des armes à feu au XVIe siècle, l’arc était utilisé pour combattre et chasser. C’était un art sacré dont les maîtres étaient vénérés.
Le Kyudo en tant que tel naît en 1660, la discipline devenant une « voie » de réalisation intérieure. Sa finalité devient la recherche du mouvement parfait avec un minimum de tension musculaire et le maximum d’énergie spirituelle. Les objectifs de vérité, de vertu et de beauté priment.
L’arc en bambou (Yumi) mesure plus de deux mètres de long et est tenu par le tiers inférieur. La chorégraphie est codifiée et l’étiquette tient un rôle central. Le Kyudo se pratique dans un contexte bien précis, dans un cadre protocolaire strict.
Le Kyudo est aujourd’hui enseigné dans les universités, au travers des 8 postures successives que doit adopter l’archer : les Hassetsu.
Pionniers et experts : Kenzô Awa, Toshizané Honda, Anzawa Heijiro, Eugen Herrigel, Yoshio Kitajima, Michel Martin
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Il est vrai que le Kyudo est devenu une « voie de réalisation intérieure.
Le gestuel peut également être pratiqué sans l’arc et la flèche, juste pour la beauté du geste, l’énergie du mouvement et la concentration. Un engagement total du corps, du souffle et de l’esprit.
Voir l’article et la vidéo : https://www.kikozen.fr/2021/04/aligner-le-corps-le-souffle-et-lesprit-gestuel-du-kyudo/