La Fédération internationale de lutte (FILA) a suspendu la Fédération française (FFL) de toute activité internationale, lui reprochant un manque de légalité dans son mode de gouvernance, a expliqué le secrétaire général de la FILA Michel Dusson, mardi 15 novembre.
La FILA estime que la branche française a « une situation particulière » depuis quelques mois, à la suite d’une assemblée générale en mai qui s’était soldée par la démission de son président, Alain Bertholom. Elle juge en outre que son mode de gestion tient du « fait du prince ». « Nous avons considéré que la Fédération française de lutte ne pouvait plus avoir d’existence légale et ne pouvait donc plus être affiliée à la FILA. Cela peut ne durer que quelques jours. Il suffit que le président par intérim réunisse une assemblée générale qui régularise la situation », a précisé Michel Dusson, qui est lui-même président d’honneur de la section française.
Cette suspension, si elle est maintenue, pourrait priver les lutteurs français du Challenge Henri-Delgane, un tournoi international, à Nice les 25 et 26 novembre. L’équipe de France n’a pour l’heure décroché qu’un seul quota olympique lors des Championnats du monde à Istanbul en octobre.