Du 7 au 11 août prochains, 160 Taekwondoïstes, dont deux Françaises, seront en lice pour remporter l’une des huit médailles d’or olympiques attribuées à Londres. Lors des trois précédents J.O., la Corée en a remporté 9 à elle seule (sur 24). Etre le pays fondateur du Taekwondo ne suffit pas à expliquer cette réussite. C’est un système bien rôdé qui permet aux Coréens de dominer encore le monde. Nous sommes allés sur place pour mieux analyser cette usine à champions.
« Nous avons 240 étudiants en Taekwondo, 60 par promotion. Pour intégrer notre Université, il faut avoir remporté au moins une médaille dans le championnat lycéen et… posséder de bonnes notes bien sûr », rigole Lee Sun-Jang. Champion du monde en 1985, il est aujourd’hui professeur de l’Université Keimyung, à Daegu. Comme une quarantaine de facs dans le pays, celle-ci possède son département Taekwondo, créé en 1983. Tous les ans, elle termine sur le podium de la Ligue universitaire.« Nous avons plusieurs médaillés mondiaux dans notre équipe », souligne Lee Sun-Jang. « L’un de nos entraîneurs a gagné la Coupe du monde et un autre a été champion du monde. L’Université veut communiquer sur ses résultats en compétition alors elle se donne les moyens. Mais la plupart des élèves viennent à Keimyung avant tout pour passer un Master qui leur permettra d’enseigner. Ceux qui sont intéressés par la compétition peuvent choisir entre le combat, la technique et la démonstration. Pour l’équipe combat, le recrutement est un peu spécial. Pour ceux qui ont déjà obtenu des résultats fabuleux, nous leur proposons des conditions avantageuses. »
Par Ludovic Mauchien
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le Karaté Bushido n°496 disponible ici