Longtemps cantonné au milieu militaire, le Close-Combat est dorénavant une discipline ouverte aux civils soucieux d’appréhender une méthode complète et redoutablement efficace. À la tête de la Fédération Nationale de Close-Combat, le Président, Frédéric Touzani nous invite à la découverte d’une pratique qui séduit de plus en plus d’adhérents.
Si l’appellation « Close-Combat » est éminemment populaire, nous savons rarement ce qu’elle revêt réellement ainsi que la nature profonde de cette discipline. Le close-combat est une méthode à main nue développée au cours de la Seconde Guerre Mondiale par des militaires anglo-saxons : les Forces alliées devaient aguerrir rapidement militaires et partisans avant de les envoyer au front, voire derrière les lignes ennemies. L’efficacité de ces techniques, sommaires et réduites en nombre, reposait essentiellement sur le conditionnement mental. Côté Armée française, le Close-Combat a évolué au fil des ans, selon que le pays était engagé sur des terrains d’opération ou dans une mission de maintien de la paix. De 1947, date à laquelle le close-combat devient le « combat rapproché » à 1982, où il est désigné de manière réglementaire par « combat corps à corps », c’est l’esprit de rusticité qui prévaudra dans la formation des troupes. Mais à la fin des années 1990, les nouveaux engagements des forces obligent le combattant à maîtriser la violence des belligérants dans toutes les situations : les Techniques d’Interventions Opérationnelles Rapprochées (T.I.O.R.) et la notion de riposte graduée sont nées. L’objectif n’est plus le combat classique en rase campagne mais le maintien ou le rétablissement de la paix à tout prix.
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