Du célèbre général Yue Fei, bien connu des adeptes de Qi Gong, à Vladimir Poutine, ceinture noire de judo, et c’est moins connu, fan de lutte chinoise, le Shuai Jiao jalonne l’histoire millénaire de la Chine.
À quelques semaines de sa venue au Festival de Paris Bercy, le grand maître Wang Wenyong nous a reçus chez lui, à Pékin. Retour aux sources des arts martiaux modernes, qui ont parfois la mémoire courte…
Ils sont étonnants ces guerriers du Shuai Jiao, littéralement ceux qui font tomber au sol (Shuai) et trébucher (Jiao, qui évoque aussi les cornes qui ornaient les casques des soldats dans l’Antiquité, il y a 2 700 ans !).
On les imagine en train de s’entraîner sur leurs tapis (Leitai) et ils surgissent en tenue d’apparat, manches coupées et vestes brodées, par -10° et 35 km/h de vent !
Brandissant un encombrant mat de bambou, orné de banderoles rouge et or à la gloire de la lutte chinoise, le premier fait un numéro d’équilibriste, d’une main, sur le crâne puis sur un doigt, devant le gratin du centre de Wushu de Langfang, à une heure d’autoroute de Pékin, la capitale transie de la République populaire de Chine.
De notre envoyé spécial à Pékin (Chine), Claude Corse.
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