LE PAHLEVANI (PERSE ANTIQUE) A BERCY

Pour la première fois en France et à Bercy, une équipe de lutteurs perses présentera le 24 mars prochain, le Pahlevani au Festival des Arts Martiaux.
 
Le « Pahlevani » est une sorte de lutte d’entraînement née en Perse antique afin d’entraîner les soldats et qui se pratique dans le Zourkhaneh, la maison de la force.
Les différents exercices sont liés à la guerre, le maniement d’épée lourde, les massues, les chaînes, etc.
 
Une équipe de 7 lutteurs viendra vous démontrer l’art des preux (Pahlevani) dans la tradition zoroastrienne, un moment unique et sans précédent au Festival des Arts Martiaux !
 
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 POUR EN SAVOIR PLUS
 
Le zoroastrisme est une religion monothéiste dont Ahura Mazdâ est le dieu, seul responsable de la mise en ordre du chaos initial, le créateur du ciel et de la Terre. Le zoroastrisme est une réforme prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit Zoroastre par les Grecs. Elle est devenue la religion officielle des Iraniens sous la dynastie des Sassanides (224-651), jusqu’à ce que l’islam arrive, même si cette religion a réussi à se fondre dans le patrimoine culturel iranien. En effet, les Iraniens indépendamment de leur religion, accordent beaucoup d’importance aux fêtes zoroastriennes.
 
 LES ORIGINES
 
En Perse, à l’origine, le « ZOURKHANEH » était un lieu sacré, foyer du pouvoir, de la force et de l’art, dont le but était de former simultanément le corps et l’esprit.  
La civilisation iranienne a de nombreuses richesses, dont une, aussi précieuse que peu connue : le Zourkhaneh, un sport traditionnel iranien vieux de plus de 3000 ans, dont le but  est de favoriser l’héroïsme de ses athlètes. Cette tradition sportive artistique et culturelle tire ses racines de la mythologie iranienne et d’un style de vie qui fut plus tard complété par la Chevalerie Islamique et ses valeurs – notamment le courage –.  
Cette tradition est fondée sur le caractère d’Imam Ali, l’homme le plus important dans l’histoire des Chiites. Les vertus fondamentales sont donc : la philanthropie, la bonne volonté, la conciliation et l’amour de la paix, l’humilité, la courtoisie, le pardon, la générosité, l’honnêteté, le sacrifice, la fiabilité, la vertu, la justice, la patience, l’aide aux plus démunis, et enfin le patriotisme.
 Hérodote, le célèbre historien grec, a aussi écrit à propos de ce lien, particulièrement fort pour les Iraniens, entre les valeurs morales et le sport. Il a remarqué que les Iraniens étaient un peuple qui apprenait 3 choses à leurs enfants quand ils atteignaient l’âge de 5 ans : l’équitation, le tir à l’arc et l’honnêteté.  
Ainsi, lorsqu’un athlète semblait posséder ces vertus, il était nommé champion, jouissait du respect de tous et d’un haut statut social. Pouriya-e-Vali, le grand poète et théosophe du 7ème siècle dans le calendrier lunaire, en était un exemple ; on peut penser au champion du monde de lutte, Gholam Reza Takhti, comme à un autre exemple, plus récent. Pendant la longue histoire de ce sport antique, Zourkhaneh et Morshed ont toujours été les protecteurs et le rappel de l’esprit de ce sport. Maintenant, en plus de l’Iran, il a gagné les frontières d’autres pays : plusieurs compétitions internationales ont été organisées.
 
 LE PAHLEVANI
 
 
Le Pahlevani est un art martial iranien qui combine les éléments d’Islam, le Gnosticisme et des croyances persanes antiques. Il décrit une collection rituelle de mouvements gymnastiques exécutés par dix à vingt hommes, chacun maniant des instruments symbolisant des armes antiques. Le rituel a lieu dans un Zoorkhane, une structure en forme de dôme sacré avec une arène submergé octogonale et des places pour le public. Le Morshed (le maître) qui mène le rituel Pahlevani interprète des poésies épiques et Gnostiques et bat la mesure sur un tambour-gobelet zarb. Les poésies qu’il récite transmettent des enseignements éthiques et sociaux et font partie de la littérature Zoorkhanei.
 
Les participants au rituel Pahlevani peuvent être isus de n’importe quelles strates sociales ou religieuses et chaque groupe a des liens forts avec sa communauté locale, travaillant pour aider ceux dans le besoin. Pendant la formation, on inculque aux élèves des valeurs éthiques et chevaleresques sous la surveillance d’un Pishkesvat (un champion).
 
Ceux qui maîtrisent les compétences individuelles et les arts, qui observent des principes religieux et franchissent les étapes éthiques et morales du Gnosticisme peuvent acquérir le rang désiré de Pahlevani (héros), signifiant l’ordre et l’autorité dans la communauté. De nos jours, il y a 500 Zoorkhanes à travers l’Iran, chacun incluant des pratiquants, des fondateurs et un certain nombre de Pahlevanis et de rituels Zoorkhanei.
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