Karaté Bushido s’est intéressé à la nouvelle oeuvre de Poy-Tardieu « Le Syndrome du Samouraî », interviewé par le rédacteur en chef, Ludovic Mauchien, cet auteur se livre à nous.
Bonjour Nicolas Poy-Tardieu, vous êtes à la fois auteur du « guide pratique des arts martiaux et des sports de combat », cadre commercial pour une marque d’équipements sportifs, peintre et pratiquant de karaté. Aujourd’hui, vous publiez « Le Syndrome du Samouraï », pourquoi avoir écrit ce roman ?
Ce livre est né d’une envie de concevoir et raconter une histoire entre fiction et réalité, guidée par l’envie de partager mes écrits, de permettre au lecteur de vivre une histoire tout en glanant ici et là des idées et des valeurs qui me sont chères et auxquelles je crois depuis que j’ai débuté la pratique des arts martiaux.
Votre livre met en scène un enfant qui nous livre son épopée, à la manière d’un journal intime. En fait, la quête de ce jeune héros cristallise les espoirs, les désillusions et les idéaux intimement liés au sens de la vie ?
Oui, le parcours initiatique de ce jeune garçon en fait plus un anti héros ou un héros malgré lui. Sa quête s’avère plus personnelle au gré de l’histoire. Il vit, il parcourt et il apprend à se définir lui-même dans le monde adulte qui devient le sien.
Ce jeune garçon se découvre au fil des pages des dons extraordinaires, tout en respectant l’éthique des Samouraïs japonais. N’est-ce pas un code guerrier un peu dépassé ?
La plupart des Arts Martiaux ont suivi l’éthique des Samouraï au travers d’un code moral, à savoir le respect, le courage, la droiture, etc. Ce sont autant de valeurs qui peuvent et doivent construire un être humain. Ces valeurs martiales sont donc plus que jamais utiles et nécessaires à chacun.
Votre roman invite à des moments d’évasion et de réflexion sur la nature humaine. Pourquoi ces thèmes-là ?
Parce que, au delà de l’histoire, je nourris l’espoir que mon livre fasse un peu réfléchir le lecteur. Car je n’aime pas les idées toutes faites, celles imposées par le journal de 20 heures. Aussi, conserver un libre arbitre est un message que j’aime à faire passer.
Vous avez travaillé ce livre en combien de temps et de quelle manière ?
Il m’a fallu environ une année pour finaliser le roman, car, comme vous le savez, l’écriture est pour moi un moment d’évasion, un jardin secret que je souhaite partager avec les lecteurs. Je l’ai écrit sans contrainte, juste à l’envie.
Retrouvez et partagez vos impressions avec l’auteur en direct sur sa page Facebook : « Nicolas Poy-Tardieu (Auteur) »