L’UFC 120, c’était aussi cela…
En marge de la soirée, Londres accueillait aussi pour la première fois « l’UFC Fan Expo » au prestigieux « Earls Court Exhibition Center ». 17 000 m2 dédiés au MMA avec, en primes, autographes de grands champions de l’UFC et un savoureux échange entre le public et Lorenzo Fertitta, copropriétaire de l’UFC. Ambiance fashion et scoops option…Par Ludovic Mauchien
Le « Earls Court Exhibition Center » est un incontournable de Londres et accueille tous les week-ends de prestigieux salons. Immense au point de pouvoir abriter 4 Boeing 747, il accueillait les vendredi 15 et samedi 16 octobre, la 1ère « UFC Fan Expo » hors Etats-Unis. 17 000 m2 de stands divers. Une quarantaine en tout. Casquettes, tee-shirts, shorts, gants, kimonos de Ju Jitsu brésilien, figurines des champions, jeux vidéo, DVD, magazines, matériel de muscu’, produits énergétiques et même outils de Paintball… Rien ne manquait pour l’attirail du parfait fan de MMA. Certains, comme un Français croisé au détour des allées, sont même venus spécialement pour l’occasion, sans prévoir les tickets pour le soir. Trop tard. Ils se contenteront des autographes de la quinzaine de champions de l’UFC présents, à condition d’être patients tant les queues d’attente étaient interminables.
Sinon, ils pourront repartir avec la photo souvenir prise dans la cage officielle de l’UFC ou sur le tapis de JJB, voire avec l’une des magnifiques « Round girl » ou les non moins chatoyantes hôtesses de la chaîne américaine, ESPN, en pleine représentation.
« Hollande, Italie, Espagne, Europe centrale… »
Ils auront certainement aussi assisté à un moment sympa où, dans un style très décontracté, Lorenzo Fertitta se livra au jeu des questions-réponses devant presque 500 personnes. Tout était prévu : l’estrade, les micros, les chaises. Le directeur général de l’UFC répondit avec humour et précision, sur les combats du samedi soir mais, surtout, sur les perspectives de l’UFC. « En Italie ? », demande un fan italien. « Oui. Nous y travaillons. Si cela se fait, ce sera à Milan. Nous voulons aller en Ecosse, en Hollande, en Italie, en Espagne, en Europe centrale… Mais, pour l’instant, rien n’est encore fait. » Rien n’est dit sur la France, dont l’interdiction législative des combats de MMA force les dirigeants de l’UFC à prospecter ailleurs.
« 50 000 spectateurs à Toronto »
Autre question, posée par un Coréen. « Comment recrutez-vous pour développer le marché asiatique ? ». Réponse dans un sourire : « Vous voulez travailler pour nous ? Venez me voir après. Je vous répondrai ». Lorenzo Fertitta reconnaît un fort attrait pour le marché asiatique. Il livre de nouvelles informations, scoops d’un instant, donnés comme un « Special thanks » aux fans présents. « Nous allons organiser un UFC à Toronto en avril prochain où nous prévoyons d’accueillir entre 40 et 50 000 spectateurs » (Ndlr : le MMA vient d’être autorisé dans cet état canadien). « Nous espérons être à Sydney en février et organiser le 1er UFC au Brésil, à Rio ou Sao Paulo, en 2011. Le marché brésilien est énorme ».
Le boss de l’UFC ne pense par contre pas à la tenue de tournois féminins. « Nous pensons que les grandes combattantes ne sont pas assez nombreuses. Il y en a de très bonnes, comme Cyborg, mais pas suffisamment. » L’UFC enfin à New York ? « Nous essayons d’éduquer les législateurs dans ce sens ». Dernière info à ne pas manquer : l’UFC commence à ouvrir une chaîne de salles d’entraînements. Trois existent déjà en Californie. « L’année prochaine, nous allons en ouvrir 20 à travers le monde. » A bon entendeur…