Qui ne connaît pas Mansour Barnaoui ?
Ses prouesses lors du Road FC de MMA, dont il est sorti vainqueur avec 1 million de $, lui ont valu l’attention des grands médias français en juin 2019.
Accompagné d’une partie de la Team Magnum, il sera présent lors du 35e Festival des Arts Martiaux, qui aura lieu samedi 21 mars 2020 à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy.
Il montrera au public ses meilleures techniques de champion, face à des combattants de choc !
Extrait de son interview dans Karaté Bushido 429 (février 2019) :
Comment tu as débuté le combat ?
J’ai commencé à l’âge de 14 ans par le grappling avec mon coach Aziz « Magnum », qui était mon voisin et qui avait ouvert une salle. J’en ai fait pendant 2 ans et avec ça j’ai combiné la boxe anglaise, tout en continuant le grappling. J’ai fait des compétitions de boxe anglaise et puis je suis parti sur les compétitions de Pancrace. Mon objectif était de performer en MMA. J’ai toujours combiné toutes les disciplines avec cette idée en tête. J’aimais la bagarre. Je trouve ça marrant.
Ça te vient d’où cet amour de la bagarre ?
Depuis tout petit, avec mes trois petits frères (24, 22 et 18 ans) on a toujours joué avec les mains… Mes parents n’aimaient pas ça et on était obligé d’aller dans les parcs. On faisait ça aussi avec nos amis. On aimait bien jouer au catch, on faisait tout et n’importe quoi. Ça nous faisait marrer.
Tu as des souvenirs de vraies bastons ?
Pas vraiment. A l’école, on a tous eu de petites phases de bagarre. Mais dans la rue, pas vraiment.
Tes tous premiers souvenirs de combat te viennent d’où ?
Du cinéma d’action. On regardait beaucoup les films les Jacky Chan, Jet Lee et à la fin on se rentrait dedans pour imiter les séquences.
Tu aimais autant le grappling que la boxe ?
Non j’ai toujours préféré la boxe. Je ne sais pas vraiment pourquoi. J’aime bien boxer. Après en boxe anglaise, quand j’ai commencé j’avais 16 ans et on ne peut pas « KOter » son adversaire et aux points on te vole beaucoup. L’année suivante, voire la même année, j’ai enchainé avec le Pancrace.
Tes premiers combats de Pancrace, tu as pu lâcher un peu plus tes coups ? Tu avais de meilleures sensations ?
A la salle, on s’est toujours pas mal lâché en sparring, on n’hésitait pas à bien se rentrer dedans, donc ça ne changeait pas vraiment. Mes premiers combats en grappling et en pancrace, c’était chez Quoniam à Montrouge. Il y avait une bonne ambiance, on partait en équipe avec tout le quartier. J’ai été repéré à ce moment-là et Atch voulait me faire combattre… Mais je n’avais que 17 ans et il croyais que j’étais majeurs, parce que je faisais les compétitions avec les adultes depuis mes 16 ans. J’étais le seul mineur, mais je gagnais ma catégorie à chaque fois. Je pesais 68 kilos à l’époque, mais j’étais un peu plus petit.
Tu combats en -70 kg, mais tu n’es pas un gros « cutteur » je crois. Quel est ton poids de forme, hors régime ?
En temps normal, je suis autour de 77-78 kg. Là je commence à descendre avec ma préparation, donc je suis à 76 kg (NDLR : l’interview a été faite 6 semaines avant son combat.
Tu t’es enfin épanoui en Pancrace ?
Oui c’était vraiment le sport où je pouvais le lâcher, m’exprimer. C’est ce qui me correspondait le plus même si on ne pouvait pas frapper au sol. Faire quelque chose de complet, faire ce que tu veux, c’est ce que j’ai aimé. J’ai eu de meilleures sensations qu’en grappling ou en anglaise.
La suite à lire dans Karaté Bushido 429 (février 2019)