Gwladys Epangue ne sera pas la seule Française aux J.O. Samedi, Marlène Harnois (-57 kg) s’est imposée face à la Néerlandaise Deborah Louz dans le combat pour la 3e place, qui offrait le dernier sésame pour les J.O. de Londres. Après un premier combat bien maîtrisé contre l’Azerbaïdjanaise Aghakishiyeva (15-6), la Franco-Québécoise a connu un peu plus de difficultés face à la Hongroise Kotsis (7-5) avant d’être dominée en demi-finale par la Serbe Gladovic (4-3).
Très en verve ces derniers mois, notamment victorieuse des Universiades, Marlène Harnois est apparue moins fringante samedi. Après l’échec au tournoi mondial à Bakou fin juin, elle a réussi ce que Pascal Gentil n’a pas pu réalisé : se qualifier pour les Jeux de Londres. « Mon caractère fait que je me vois toujours gagner et je ne conçois pas que quelqu’un soit devant moi », soufflait-elle au bord du tapis, quelques minutes après son succès. « Bon, 1ère, 2e ou 3e, on s’en fiche un peu. L’important était la qualification mais, honnêtement, je suis vraiment déçue car je ne me suis pas transcendée sur cette compétition. J’aime faire les choses bien. J’ai voulu être parfaite dans ma gestion, dans l’assurance mais ça ne me convient pas. Je vais rebasculer dans ce que je sais faire : être instinctive. » Le rendez-vous est pris, même si le système du Taerkwondo fait que la qualification n’est pas nominative. Marlène a qualifié la France mais il y a de fortes probabilités pour qu’elle se soit qualifiée aussi dans le regard des sélectionneurs.
La Serbe Gladovic et la Finlandaise Mikkonen, finalistes du tournoi, ont aussi assuré une place à leur pays pour Londres.
Ludovic Mauchien à Kazan