Serge Chouraqui « Laisser s’exprimer la personnalité »

Serge Chouraqui est indissociable du SIK Paris, comme il le fut de l’équipe de France pendant plus de 30 ans. Il l’est surtout de ses élèves, parmi lesquels on compte beaucoup de champions du monde, en Kata comme en combat. Sophie Berger, Marc Pyrée, Gilles Cherdieu, David Félix… C’est lui.Mais sa plus grande victoire réside dans le respect et l’amitié que lui portent ses élèves. Le SIK, club le plus médaillé de l’histoire, est surtout une famille. Homme de cœur, karatéka accompli, il livre sa vision de la réussite.
XIVe arrondissement de Paris. Arrière-cour du 44 rue Daguerre. En descendant les escaliers qui mènent à un sous-sol, rien ne laisse présager que l’on va pénétrer l’un des clubs français les plus anciens et les plus glorieux.Dès que l’on pousse la porte du Sporting International Karaté (SIK) de Paris, on commence à sentir le poids de l’histoire. Les murs du couloir et l’accueil sont truffés de trophées et de photos illustres avec des karatékas qui ne le sont pas moins : les frères Serfati, Pellicer, Goffin, Pyrée, Cherdieu et Félix lors de leurs victoires au mondial 98, Milon, les sœurs Buil, Szkudlarek… Le plus ancien cliché est aussi vieux que le parquet patiné par le temps du Dojo principal. Il remémore la première médaille obtenue par le SIK en… 1975. Depuis, en Kata comme en combat, les élèves de Serge Chouraqui sont présents chaque année sur les podiums nationaux.Membre de l’équipe de France par intermittences de 1969 à 1978, il est titulaire pour le sacre européen de 71, remplaçant lors du titre mondial de 72, médaillé de bronze aux Championnats d’Europe en 1978 (-65 kg). Il se dirige très vite vers l’enseignement. Il crée le SIK en 1972. En 1976, il s’installe rue Daguerre. Depuis, le parquet a vu défiler un nombre incalculable de champions du monde, certains formés au club, d’autres de passages ou en stages fréquents. Entraîneur de l’équipe de France de 1980 à 1996 (combat femmes), il voit passer quatre générations de Karatékas.
Par Ludovic Mauchien
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le Karaté Bushido n°401 disponible ici
 

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