Connu à travers le monde comme le berceau du Kung Fu, la vie du monastère de Shaolin est entourée de contes et légendes qui font encore aujourd’hui sa renommée. Véritable pèlerinage martial pour des millions de pratiquants, Shaolin demeure un lieu sacré au sein duquel bouddhisme et Kung Fu sont intimement liés.
Auteur : Julien Brondani
Photos : D.R.
Les prémices du monastère
En fonction des différents récits et diverses sources bibliographiques, nous pouvons trouver certaines variations quant aux fondations du monastère notamment au niveau chronologique. Selon toute vraisemblance, le monastère de Shaolin fut édifié en 485 (après J.C) sur la face nord de Shaoshi, le point culminant du Mont Song. Situé dans la province du Henan, le Mont Song est l’une des cinq montagnes sacrées de Chine et nous pouvons le voir parfois identifier sous l’appellation : montagne du centre. La construction du monastère fut ordonnée par l’empereur Xiaowen, le sixième monarque de la dynastie des Wei du nord (386 – 534 après J.C). Xiaowen souhaitait ainsi honoré le moine indien Buddhabhadra venu prêcher le bouddhisme theravāda dans la région. Également appelé Batuo par la population locale, le moine devint le premier patriarche du monastère de Shaolin.
Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 1802 de Karaté Bushido disponible ici.