« Méthode du poing du monastère de la jeune forêt »
C’est une synthèse des Kung Fu chinois et du Ju Jitsu japonais : techniques de blocage, percussions, saisies, projections, immobilisations, luxations. Les techniques sont réparties en système dur (gôhô) et système souple (jûho). Très imprégné de spiritualité, le Shorinji Kempo a été codifié par Nachiano Mikomi, plus connu sous le nom de So Doshin en 1947. Pour Aosaka Hirohi qui a diffusé la discipline en France, le mot d’ordre est « force et souplesse sur la voie de l’harmonie et de l’amour ».
La pratique du zazen (médiation assise) et du sei-hô (régénération par action sur les centres vitaux) font partie intégrante de l’art. La philosophie du Kongo Zen, centrée sur l’homme et sa réalisation est également attachée au Shorinji Kempo.
Le dojo central se situe à Tadotsu, sur l’île de Shikoku. Il existe des compétitions sur un mode très technique.