Et si Stéphane Nomis devenait ministre des sports ?

siteL’ancien judoka multi médaillé Stéphane Nomis a dévoilé sur Linkedin lundi 15 mai son programme politique, point par point, si jamais il venait à être désigné ministre des sports du gouvernement Edouard Philippe.

 

Evidemment, il précise bien à la fin de son article qu’il ne s’agit que d’un « beau rêve », qu’il resterait pour sa part « chef d’entreprise et bénévole du sport français, car c’est ainsi [qu’il se sent] le plus utile »

 

Voici ses propositions :

1 – Encourager l’innovation dans le domaine du sport.

Le numérique et l’innovation technologique transforme notre société sportive tant dans les domaines de la performance, que du développement des pratiques de loisirs ou de l’expérience spectateur. Ainsi, je mutualiserai les crédits du CNDS et de la Sportech pour lancer un appel à projet national destiné à stimuler l’innovation sportive, en lien avec l’ensemble des acteurs du sport.

2 – Soutenir les sportifs de haut niveau

Des sportifs de haut niveau valides et handi, disposant des meilleures infrastructures, des meilleures technologies de la performance, sereins seront pour moi les moteurs de la politiques sportives. Ils portent haut les couleurs de la France, ils porteront haut les prouesses de l’innovation française. Ils sont des modèles pour nos concitoyens, ils doivent demain donner envie à tous de pratiquer une activité sportive. Pour cela, ils doivent aussi être formés, encadrés, assurés de leur avenir et c’est pourquoi le suivi socioprofessionnel des sportifs sera pour moi une priorité.

3 – Transformer le Ministère des sports en Ministère de la France sportive

Aujourd’hui trop centré sur la coordination des politiques fédérales et la régulation des dérives, je serais demain le Ministre de la France sportive. Dans les entreprises, dans les foyers, dans les banlieues, dans les villes, dans les campagnes, dans les clubs ou dans la rue. Je lancerai des grands chantiers d’avenir qui ancreront la pratique sportive dans le quotidien de nos concitoyens : généralisation des itinéraires cyclables, équipements sportifs de proximité, ouverture des gymnases, plateformes de coaching… Et je garantirai un accès à tous à la pratique sportive en sécurisant le système associatif, dont les bénévoles constituent le moteur.

4 – Placer le sport au coeur des politiques de santé

L’activité physique en général et le sport en particulier, participent assurément du maintien en bonne santé des individus, de même qu’à la guérison de certaines pathologies. Et ce d’autant plus qu’une bonne alimentation est souvent associée à la pratique sportive.

Aussi je lutterai contre la malbouffe en augmentant d’un point la TVA sur la junk food, afin de créditer le CNDS. Véritable banque du sport français, le CNDS pourra utiliser les fonds collectés pour construire de nouveaux équipements sportifs et contribuer à la baisse des prix de l’ensemble des activités sportives. Objectif : diversifier et augmenter l’offre partout sur le territoire.

5 – Inscrire le sport dans les politiques éducatives.

On ne saurait louer les vertus éducatives du sport tant elles sont démontrées, à l’école mais aussi dans les associations. Trop souvent le sport est vécu comme une contrainte. Trop souvent, l’offre est réduite et les enfants assimilent le sport à l’interminable course autour du gymnase, à l’issue de laquelle une note sera attribuée.

Pour donner aux jeunes le goût du sport, il faut faire entrer les associations à l’école, pour proposer des options différentes, qui permettent à chacun de découvrir de nouvelles activités, et à d’autres d’exceller dans une discipline particulière. Pour que le sport tienne pleinement son rôle de défouloir, d’apprentissage de la persévérance et du respect surtout.

6 – Renforcer la visibilité du sport professionnel français

Parce que les français en ont marre de voir sortir leurs équipes favorites en demi-finales de ligue des champions, je donnerais aux clubs professionnels les moyens de recruter les meilleurs joueurs sur le mercato. Beaucoup a été fait avec la loi du 1er mars. Je proposerais d’aller plus loin en négociant l’autorisation de la consommation d’alcool dans les stades, pour que le spectacle sportif prenne toute sa place dans la société française. L’alcool est autorisé dans les loges VIP, il s’agirait ici d’une mesure d’égalité.

7 – Offrir au e-Sport ses lettres de noblesse au Ministère des sports

A Paris en 2024, une équipe de France de e-Sport sera alignée pour une épreuve de démonstration. S’il est une discipline quelques peu statiques, les grands e-Sportifs partagent nombre de points communs avec leurs homologues sportifs. Ils peuvent constituer des modèles pour l’ensemble des jeunes adeptes des jeux vidéo qui oublient parfois que la réussite passe par une hygiène de vie irréprochable, ou presque. Les éditeurs de jeux vidéo, pourraient ainsi participer de la notoriété et du financement des équipes de France olympiques et paralympiques via les mécanismes de redistributions prévus dans le code du sport. Nous pourrions flécher ce budget vers la promotion du sport féminin, en alimentant le fonds dédié à la production audiovisuel des événements sportifs.

8 – Accompagnement du développement du MMA en France

Souvent décrié pour sa violence, le MMA peine à être contenu. Au sens littéral, le terme arts martiaux mixtes recoupent un certains nombre de pratiques tout à fait autorisées sur le territoire. Il convient dès lors d’accepter le développement de cette pratique tout en accompagnant son développement. En devenant acteur, la France pourrait ainsi peser sur l’établissement des règlements des compétitions professionnelles, et ainsi contribuer à la surveillance de la santé des combattants surtout les plus jeunes.

Un pourcentage des recettes de la billetterie des franchises impliquant les combattants français pourrait être réalloué aux fédérations sportives dont sont issues ces sportifs.

9 – Appliquer le 1% sport

A l’instar du 1% artistique, 1% des grands projets immobiliers français pourraient contenir un équipement sportif, pour garantir une offre homogène sur l’ensemble du territoire.

10 – Faire du développement durable la règle

La transition écologique est un enjeu de notre siècle au même titre que la révolution numérique. Aussi, le sport plus que jamais doit intégrer cette dimension et le Ministère des sport doit garantir que l’ensemble des grands événements sportifs internationaux accueillis sur le territoire, de même que les pratiques sportives dont nous ferons la promotion, auront un impact écologique le plus proche de 0 possible.

 

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez ici

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.