Une vie, une voie, une oeuvre
Tamura Nobuyoshi shihan nous a quitté en juillet 2010.
Arrivé en France en 1964 délégué par son maître, le fondateur Morihei Ueshiba, il n’a eu de cesse de diffuser son message et de faire prospérer son art, l’Aïkido, avec passion.
Il a laissé pour tous les aïkidoka, de France et d’ailleurs, le souvenir impérissable d’un budoka d’exception ainsi qu’une une oeuvre considérable qui marque à jamais l’Aïkido de France.
Comment, après avoir vécu 17 ans auprès du fondateur de l’Aïkido,ce maître japonais arrivé à Marseille à l’âge de 31 ans et après avoir dispensé son enseignement durant 46 années, peut-il laisser une trace aussi indélébile dans le monde de l’Aïkido français ?
Aurait-il insufflé une autre dimension de cette discipline ?
De quelle aura personnelle a-t-il bénéficié pour que son Aïkido se développe ainsi, et quel héritage laisse-t-il aujourd’hui à l’ensemble des aïkidoka ?
Un maître comme tant d’autres ? Un Japonais qui reste ancré dans sa culture pour satisfaire la curiosité des orientalistes ? Non,Tamura shihan n’entre pas dans ces catégories.
Sa capacité à unir, à rassembler, à donner le goût d’une pratique sobre et juste et son oeuvre qui se poursuit après son « grand départ » nous invitent à poser un regard approfondi sur cet homme énigmatique.
Par Jacques Bonemaison.
Retrouvez l’article complet dans le Hors Série Énergies Aïkido Avril/Juin 2011, numéro 6, pour commander cet article en cliquant ici.