TROIS FRANÇAIS DANS LES STARTS

Antonio Tusseau, 21 ans, découvrait le Japon. Djema Belkhodja, 29 ans, champion d’Europe en titre, disputait son 2e mondial nippon. Lucian Gogonel, 41 ans, champion du monde en 2005, certainement son dernier. La fougue de l’un, la solidité et l’expérience des deux autres pouvaient faire des étincelles à Tokyo. Mais aucun n’a réussi à allumer le feu.

 

« C’est impressionnant ! J’ai envie de revenir pour prouver des choses. Je suis quand même un peu déçu de ma prestation, de ne pas avoir tenu la cadence comme je l’avais prévu. Ce sont des choses qui arrivent ! La prochaine fois, cela se passera mieux ». Au soir du 28 avril, Antonio Tusseau n’avait pas perdu son sourire et sa bonhommie. Mais il traînait une sorte de spleen, teinté d’un goût d’inachevé. A 21 ans, pour son 1er voyage au Japon, le jeune sociétaire de l’ACBB y croyait dur comme fer. La semaine précédente, il s’était entraîné sans sentir la pression monter. « Je n’ai pas grand-chose à perdre, je suis encore jeune », soufflait-il la veille de l’échéance.Mais la réalité l’a rattrapé dès le 1er tour de ces championnats du monde des -80 kg. Antonio Tusseau (1,84 m ; 77 kg), opposé au Russe Zuborev (23 ans, 1,76 m ; 76 kg), n’a pu développer son Karaté comme il l’aurait souhaité. Lui que l’on surnomme « trois poumons » a manqué d’air pour dominer le vice-champion de Russie, un dur au mal, vainqueur à la décision. 

 

Par Ludovic Mauchien 

 

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