Plus jeune membre du célèbre groupe Yamakasi, les fondateurs de l’art du déplacement, Williams Belle a forgé sa réputation sur les surfaces asphaltées de Gonesse en région parisienne. Entre cinéma et grosses performances, Williams a évolué au fil des ans. L’acrobate du bitume a ainsi développé un tout nouveau concept baptisé Williams Belle méthode. Un univers au sein duquel l’envers devient l’endroit et vice et versa !
Le mouvement Yamakasi a été popularisé par Luc Besson qui l’a porté à l’écran en 2001 (Yamakasi – Les 7 samouraïs des temps modernes). Williams Belle était alors le plus jeune membre de cette bande d’amis unis par la passion de ce sport extrême né en banlieue parisienne.
Williams, que sont devenus les Yamakasi ?
Après notre second film en 2004, j’ai cherché à développer ma propre méthode et le groupe s’est séparé. Aujourd’hui nous sommes quatre à perpetuer l’art du déplacement. Après il est vrai que le terme Yamakasi est un peu tombé en désétude au profit de Parkour ou Free Running mais j’ai toujours eu à coeur de préserver l’état d’esprit de cette pratique originelle.
Tu vois une corrélation avec les Arts Martiaux ?
J’ai toujours adoré les Arts Martiaux que je prends volontiers en référence car nous sommes au début de notre Art. Je vois beaucoup de similitudes sur l’aspect éthique et morale : recherche de développement personnel, travail de confiance en soi, etc…