De passage dans la capitale, le Londonien Alvin Guinanao nous a convié à la découverte de son expression personnelle du Pencak Silat : le Silat Buka Lingaran. Un véritable voyage sensoriel au sein duquel, les forces de l’esprit cohabitent avec une forme redoutablement efficace en situation de combat.
Auteur : Julien Brondani
Photos : Johann Vayriot
Alvin est né aux Phillipines et arrive en Angleterre à l’âge de cinq ans à la fin des années 80. D’abord pratiquant de Taekwondo, son chemin croise la route du Silat en 1995 et le jeune homme tombe éperdument amoureux de cet Art dont il apprécie le mariage entre l’efficacité et la beauté de sa gestuelle. Ses recherches le conduisent à créer sa propre forme qu’il baptise : Silat Buka Lingaran.
Quelle est la philosophie de votre propre forme, le Silat Buka Lingkaran ?
Par Pencak Silat nous entendons un terme générique dans la même veine que Kung-Fu pour les Arts Martiaux Chinois. Comme vous le savez, il existe énormément de formes de Silat, fonction des différentes régions d’Asie du Sud-Est. Ma principale influence provient de l’île de Sumatra en Indonésie et une partie du système repose sur la symbiose entre les positions au sol et debout. Cette spécificité a pour but de développer toutes les parties et facultés du corps. Ce dernier est ainsi connecté aux divers éléments, y compris l’opposant qui vous fait face. Pour autant, mon enseignement ne repose pas sur des réponses stéréotypées à une attaque donnée. J’apprends à mes élèves, l’adaptabilité car il est impossible de prévoir le schéma type d’une agression ou d’une attaque (présence d’armes ou non, charge émotionnelle, etc..).
Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 422 de Karaté Bushido disponible ici