Joaquin Buckley ne fait pas dans la demi-mesure. À travers un live Instagram, le combattant américain surnommé "New Mansa" a lancé un défi public à Shavkat Rakhmonov. Objectif : un combat en juin. Et il ne mâche pas ses mots.
"Il a eu sa chance, deux fois"
Selon Buckley, Rakhmonov a eu à deux reprises l’occasion d’accéder à un combat pour le titre chez les poids mi-moyens, sans concrétiser.
Son message est limpide :
Shavkat a eu sa chance deux fois et il a tout gâché. Tu ne mérites pas un title shot en restant inactif. Si tu reviens et que ce n’est pas pour la ceinture, alors affronte-moi.
Cette sortie marque une volonté claire de bousculer la hiérarchie, et de rappeler que la place de prétendant ne se gagne pas à coups de promesses, mais dans la cage.
Un Buckley en pleine ascension
Depuis son retour chez les welters, Buckley est sur une série impressionnante de cinq victoires consécutives. Dernière en date : un KO spectaculaire contre Stephen Thompson à l’UFC 307. Classé neuvième dans la division, il estime qu’il a gagné sa place parmi les grands et qu’un affrontement contre Rakhmonov serait aussi logique que mérité.
Il ne cache pas ses ambitions : affronter les meilleurs pour prouver qu’il fait partie des prétendants sérieux à la ceinture.
Rakhmonov, silence stratégique ?
De son côté, Shavkat Rakhmonov, invaincu avec un bilan de 18-0 et un taux de finition de 100 %, n’a pas encore répondu à cette provocation. Connu pour sa discrétion et son style implacable, le Kazakh reste pourtant l’un des noms les plus redoutés de la division.
Son inactivité soulève des questions, et l’appel de Buckley pourrait bien relancer la machine. Si ce combat venait à se concrétiser, il opposerait deux styles explosifs : la puissance brute de Buckley contre la pression calculée de Rakhmonov.
Un choc à ne pas manquer ?
Ce face-à-face a tout pour faire monter la température. Buckley joue la carte de la franchise, tandis que Rakhmonov incarne la menace silencieuse. Si l’UFC décide de mettre en place ce combat, il pourrait bien redéfinir l’ordre établi chez les welters.
Et dans cette guerre de déclarations, Buckley a tiré le premier.
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