Lors de l’UFC Fight Night à Atlanta, Joaquin Buckley a subi une défaite nette face à Kamaru Usman. Après cinq rounds dominés par l’ancien champion welterweight, Buckley a exprimé un sentiment d’humiliation rarement avoué à ce niveau. Une soirée qui expose crûment l’écart de niveau entre les deux hommes et rappelle la dure réalité du très haut niveau en MMA.
Un choc de styles à Atlanta
La rivalité entre Buckley et Usman a culminé le 14 juin 2025 lors de l’UFC sur ESPN 69 à Atlanta. Face à un Usman revigoré, Buckley espérait briser sa série de six victoires mais s’est retrouvé constamment soumis au sol. Ce combat, hautement anticipé, révèle la fracture entre striking explosif et lutte dominante.
Une performance de Usman bétonnée par la grappling
Usman a déroulé sa stratégie dominante, enchaînant quatre takedowns sur cinq rounds et neutralisant le striking de Buckley, qui n’a jamais réussi à revenir debout. Le bilan : un contrôle ferme et une victoire unanime (49‑46, 49‑46, 48‑47).
Buckley ne masque rien :
« Je me sens tellement embarrassé et humilié » – Joaquin Buckley
Il déplore ne jamais avoir été relevé par l’arbitre Mike Beltran et se dit dominé à chaque reprise : « Every round he took me down, kept me there — I couldn’t get back up… »
Réactions et perspectives post-combat
Malgré la claque, Buckley affiche une résilience certaine. Il insiste sur ses efforts lors du 5ᵉ round, où il a refusé plusieurs takedowns. Il remercie aussi le public d’Atlanta et reste positif quant à sa trajectoire future.
Un tournant pour sa carrière ?
La défaite stoppe momentanément ses ambitions immédiates pour le titre. Les commentateurs évoquent désormais un futur possible contre Leon Edwards, un match-up stylistiquement intéressant. Mais pour Buckley, l’enjeu reste clair : rebondir, affiner son jeu au sol, et reprendre sa course au sommet.
La nuit d’Atlanta aura été révélatrice : Buckley à découvert face à un champion hors pair. Ce constat d’humiliation, brut et sincère, pourrait marquer le point de départ d’une nouvelle phase pour le “New Mansa”. Le chemin de la rédemption passe sans doute par des ajustements techniques, un résumé de lutte maîtrisée et une revanche rendue possible sur son propre niveau.
Crédit photo DR