À bientôt 85 ans, Marcel Lancino incarne une mémoire vivante du Karate en France. Huitième dan, formateur de plus de 350 ceintures noires, écrivain, pionnier et éternel chercheur de vérité martiale, il se confie dans un entretien exclusif dans le nouveau numéro de Karaté Bushido. À lire comme un voyage au cœur de l’histoire du Karate, et d’un homme hors du commun.
Une vie pour le Karate
De ses débuts dans les années 60 à Antibes à ses entraînements dans les dojos légendaires de la JKA au Japon, Marcel Lancino a tout vu, tout vécu. Il évoque son parcours, ses maîtres, ses combats, et sa vision d’un Karate épuré, débarrassé des fioritures inutiles, centré sur l’efficacité, la rigueur et l’expérience du réel.
Un Karate sans compromis
Son discours est sans détour. Pour lui, il n’existe qu’un seul Karate. Les déclinaisons modernes n’en sont que des versions édulcorées, souvent trop éloignées de l’art martial originel. Il plaide pour un retour aux fondamentaux, à une pratique ancrée dans le réel, fondée sur des techniques applicables et un esprit martial profond.
Des anecdotes inoubliables
Dans cette interview fleuve, on découvre aussi l’homme derrière le maître. Garde du corps de Jacques Chirac, moniteur d’honneur du GIGN, lanceur de couteaux, musicien, détective privé… Son existence est à l’image de son Karate : riche, dense, sans limite de style ni de cadre. Des combats, des stages, des voyages, des rencontres – autant d’épisodes racontés avec précision et sincérité.
La voix d’une époque
Lancino évoque ses liens avec les figures historiques du Karate mondial : Maître Kase, Henry Plée, Kanazawa, Enoeda... Des noms qui ont façonné le paysage martial européen et auquel il rend hommage, tout en rappelant l’exigence de leur enseignement.