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Merab Dvalishvili : fidèle à son plan, malgré les tempêtes

Le 18 janvier 2025 à l’UFC 311 à Los Angeles, Merab Dvalishvili a combattu Umar Nurmagomedov malgré une infection au staphylocoque et une blessure sévère. Son coach John Wood explique pourquoi le combattant géorgien s’en tient à sa stratégie, alors qu’il prépare déjà un choc contre Sean O’Malley prévu pour le 7 juin 2025.

C’est un combat dont peu de fans soupçonnaient les coulisses. Merab Dvalishvili, le bulldozer géorgien, a défendu son titre poids coq avec brio contre Umar Nurmagomedov, alors qu’il était à deux doigts d’être forfait. Une blessure ouverte nécessitant 27 points de suture, une infection grave et un état quasi fiévreux auraient pu le faire déclarer inapte. Mais il s’est présenté, a dominé, et est sorti vainqueur. En vue de sa prochaine défense face à Sean O'Malley à l’UFC 316, son équipe reste ferme : pas question de jouer les cogneurs imprudents. Ils s’en tiendront à leur plan.

Une victoire sur fond de douleur et de doute

John Wood, coach principal de Merab, a révélé que le combattant ne pouvait « presque pas marcher » avant l’UFC 311. Atteint d’un staphylocoque, il suivait un traitement antibiotique lourd et portait une plaie béante à la jambe. Malgré cela, il était “phénoménal en sparring”.

Face à Umar Nurmagomedov, l’un des adversaires les plus techniques de la catégorie, Dvalishvili a déployé sa fameuse pression constante, son cardio inépuisable et ses changements de niveau incessants. Il a remporté une décision unanime et défendu son titre dans des circonstances extrêmes, sans que le public n’en devine l’ampleur.

Ne pas tomber dans le piège du “stand and bang”

À quelques semaines d’un nouveau défi contre Sean O'Malley, John Wood martèle un principe : discipline, pas spectacle inutile. Pour le coach, l’erreur serait de vouloir rivaliser en anglaise pure avec des strikers comme O’Malley.

Il cite notamment l’exemple du combat entre Belal Muhammad et Jack Della Maddalena, où Belal s’est écarté de sa stratégie, pensant “jouer les boxeurs Canelo”. Résultat : une défaite évitable.

“Tu ne me verras jamais dire à Merab : ‘va utiliser des mains à la Canelo et mets-le KO’. Ce n’est pas notre jeu.”

Gérer les provocations de l’adversaire… et de son coin

Autre dossier sur la table de l’équipe Dvalishvili : les provocations sonores de Tim Welch, coach de Sean O'Malley. Ce dernier a déjà été accusé de distraire les adversaires depuis le coin en hurlant pendant les échanges.

John Wood prévoit d’en discuter avec les officiels avant l’UFC 316 : “J’aime bien Tim en tant que personne. Mais ce genre de comportement, c’est ridicule.”

L’objectif : maintenir un cadre équitable et éviter toute perturbation mentale dans un combat à fort enjeu.

Une rigueur à toute épreuve

Merab Dvalishvili n’a rien d’un showman. Il est un ouvrier du combat, un spécialiste de la pression et de l’usure, dont le style peut frustrer autant qu’il fascine. Son parcours récent montre que même blessé, même diminué, il est capable de faire échouer les meilleurs.

À l’approche de l’UFC 316, prévu pour le 7 juin 2025, une chose est sûre : le clan Dvalishvili n’a pas l’intention de changer ce qui fonctionne. Et tant que personne ne trouve la solution, leur plan restera le même.

Crédit photo DR