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Paddy Pimblett : Chandler, Tsarukyan, Topuria… et Jon Jones dans le viseur ?

À l’approche de son choc contre Michael Chandler à l’UFC 314, Paddy Pimblett multiplie les sorties médiatiques. Le Britannique s’est exprimé sans retenue sur ses futurs adversaires, ses rivaux dans la catégorie lightweight et même sur un possible affrontement entre Jon Jones et Tom Aspinall. Fidèle à lui-même, il mêle confiance, trash talk et provocations calculées.

Plus fort que Chandler… et que ceux qui l’ont battu ?

Toujours aussi sûr de lui, Pimblett a affirmé qu’il battrait Michael Chandler plus facilement que ne l’ont fait Charles Oliveira, Dustin Poirier ou encore Justin Gaethje. Il s’appuie sur ce qu’il considère comme une faiblesse du vétéran américain : sa tendance à foncer dans le tas une fois touché.

"Une fois qu’il se fait frapper, il veut juste se battre. Je vais utiliser ça contre lui. Il n’a aucun endroit où il peut me battre, sauf s’il me met un gros overhand… mais je ne me fais pas mettre KO, mec", a-t-il lâché dans le Full Send Podcast.

Tsarukyan dans le viseur

Pimblett n’a pas épargné Arman Tsarukyan, récemment forfait pour un combat contre Islam Makhachev. Selon l’Anglais, cette blessure au dos ne serait qu’un prétexte.

"Arman, t’as chié dans ton froc. T’as pété et tu t’es chié dessus", balance-t-il sans détour. Il décrit le Géorgien comme un petit bourgeois qui aurait tout reçu sans effort, renforçant un peu plus l’animosité entre les deux.

Tsarukyan n’a pas tardé à répondre en qualifiant Paddy de clown. Une rivalité en gestation qui pourrait bien déboucher sur un affrontement dans un avenir proche.

Topuria ciblé pour une future défense

Déterminé à se projeter au sommet de la division, Pimblett a également ciblé Ilia Topuria.

"Foutez-moi cette ceinture, et pour ma première défense, je lui éclaterai les dents", a-t-il lancé, ajoutant une couche à leur contentieux déjà ancien.

Jon Jones, le choix de la raison

Malgré sa loyauté nationale, Pimblett a surpris en désignant Jon Jones comme favori dans un potentiel duel contre Tom Aspinall. "Je ne peux pas parier contre Jon Jones. Son QI de combat est le meilleur au monde. Il s’adapte à chaque adversaire, il ne combat jamais de la même façon", explique-t-il.

Un avis qui montre que derrière l’arrogance apparente, Pimblett reste un fin observateur du sport.

L’UFC 314 pourrait bien être un tournant dans sa carrière. Une victoire face à Chandler lui ouvrirait les portes du top 10… et donnerait encore plus de poids à ses provocations.

Crédit Photo DR