Confirmé sur la carte de l’UFC Paris le 6 septembre prochain, Benoît Saint Denis n’a toujours pas de nom associé à son combat. L’ancien militaire devenu figure du MMA tricolore suscite les spéculations. Alors que Mateusz Gamrot semble désormais écarté, plusieurs pistes émergent. Analyse.
À moins de deux mois de l’événement tant attendu à l’Accor Arena, le flou persiste autour de l’adversaire de Benoît Saint Denis. L’enfant de Nîmes, qui a conquis le cœur des fans français avec son style guerrier et son mental d’acier, est une des têtes d’affiche naturelles de cette troisième édition parisienne de l’UFC. Pourtant, l’identité de son opposant reste un mystère soigneusement entretenu.
La piste Gamrot s’éloigne
Longtemps évoqué, le nom de Mateusz Gamrot s’est imposé dans les rumeurs, surtout après un échange houleux sur les réseaux. Le Polonais avait même déclaré que l’UFC ne voulait pas qu’il « démolisse BSD chez lui ». Mais les dernières sorties médiatiques et le calendrier de l’UFC semblent confirmer que ce duel n’aura pas lieu, en tout cas pas à Paris.
Top 15 ou grand nom : le dilemme
La question désormais : faut-il opposer Saint Denis à un membre du top 15 ou miser sur un vétéran connu du public ? Dans la première catégorie, des noms comme Jalin Turner, Dan Hooker ou Drew Dober reviennent régulièrement. Tous sont classés, disponibles, et offriraient un affrontement spectaculaire à haut risque. Mais sont-ils prêts à accepter un déplacement en territoire hostile pour affronter un combattant en pleine ascension ?
Côté vétérans, pourquoi ne pas imaginer un profil comme Bobby Green ou même Michael Johnson ? Ces noms parlent aux fans, assurent une certaine visibilité et présentent moins de conséquences négatives en cas de défaite pour BSD.
L’option européenne
Dans le cadre d’un événement parisien, l’UFC pourrait aussi favoriser un affrontement « local » ou du moins européen. Des noms comme Paddy Pimblett, bien que sur une autre trajectoire, ou Mateusz Rebecki (invaincu à l’UFC) ont circulé. Ce type de duel renforcerait l’attractivité locale de l’événement et permettrait à Saint Denis de rester dans un tempo européen avant, peut-être, une conquête américaine plus agressive.
L’enjeu est double pour l’UFC : proposer un combat à la hauteur des attentes des fans français, tout en construisant prudemment la carrière de l’un de ses talents les plus prometteurs sur le Vieux Continent.
Réponse attendue dans les prochains jours. Mais une chose est sûre : peu importe le nom en face, Benoît Saint Denis répondra présent. Et la foule parisienne, elle, n’attend que ça.
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