Alors que certaines voix dans le monde de la boxe évoquent l’idée d’un retour aux combats en 15 rounds, Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority en Arabie saoudite, a clairement exprimé son opposition. Il juge ce format dangereux pour la santé des boxeurs et estime qu’un combat en 12 rounds est déjà une épreuve extrême pour les athlètes.
Une question de sécurité avant tout
Turki Alalshikh a réagi à cette suggestion en déclarant qu’il ne soutiendrait en aucun cas un retour aux combats de 15 rounds. Il a souligné que la priorité devait rester la protection des combattants, rappelant que même un combat en 12 rounds pouvait être physiquement éprouvant et comporter des risques considérables.
L’histoire de la boxe a déjà prouvé que les combats plus longs pouvaient être dangereux. Jusqu’au début des années 1980, les combats de championnat se déroulaient en 15 rounds, avant d’être ramenés à 12 suites à plusieurs incidents tragiques. L’un des plus marquants fut la mort du boxeur Duk Koo Kim en 1982 après un combat contre Ray Mancini, un drame qui a poussé les fédérations à revoir les règlements pour renforcer la sécurité des combattants.
Un débat qui divise le monde de la boxe
L’idée d’un retour aux combats en 15 rounds avait été évoquée par Gilberto Mendoza, président de la WBA, qui voyait dans ce format un moyen de retrouver l’essence des grands combats d’antan. Mais cette proposition ne fait pas l’unanimité et rencontre une forte opposition de la part de nombreux acteurs du monde de la boxe, dont Alalshikh.
Pour lui, la modernisation du sport passe par un équilibre entre spectacle et protection des athlètes, et un retour aux combats en 15 rounds serait une régression inacceptable. Il insiste sur le fait que l’évolution des règles a permis d’éviter des drames et que la santé des boxeurs doit rester la priorité absolue.
Une position ferme sur l’avenir du sport
Alors que l’Arabie saoudite joue un rôle de plus en plus important dans l’organisation de grands combats de boxe, la voix de Turki Alalshikh porte dans le milieu. Son opposition à ce changement pourrait peser lourd dans le débat et influencer les décisions des grandes fédérations.
L’avenir du format des combats de boxe reste un sujet de discussion, mais une chose est certaine : le retour des 15 rounds ne se fera pas avec l’approbation de Turki Alalshikh.
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