À l’approche de l’UFC 322, Benoît Saint Denis s’apprête à livrer une nouvelle bataille d’envergure. Opposé à Beneil Dariush, vétéran du top 10, le « God of War » veut confirmer sa montée en puissance et prouver qu’il fait désormais partie des plus grands guerriers de la division lightweight.
À quelques semaines de l’UFC 322, Benoît Saint Denis se prépare à un nouveau défi de taille. Après avoir impressionné le public parisien en dominant Mauricio Ruffy à l’UFC Paris, le "God of War" fera son grand retour dans l’octogone le 15 novembre prochain à New York, face à un adversaire de renom : Beneil Dariush, classé numéro 9 chez les poids légers.
Un défi accepté sans hésitation
Toujours animé par sa détermination sans faille, Benoît Saint Denis a accepté ce combat dès qu’il lui a été proposé.
"L’UFC m’a proposé ce combat très rapidement après celui contre Ruffy. Je m’étais engagé à le faire, et c’est aussi le combat que j’ai envie de mener", confie t-il à RMC Sport.
Pour le Français, le plan reste inchangé : gravir les échelons un à un jusqu’au sommet de la division lightweight. Son objectif est clair : intégrer le top 10 mondial et continuer sa marche vers le titre.
Face à un vétéran redoutable
Conscient du danger, Benoît Saint Denis ne sous-estime pas son futur adversaire. À 36 ans, Beneil Dariush est l’un des combattants les plus expérimentés de la catégorie. Il a notamment vaincu des noms prestigieux comme Mateusz Gamrot ou Renato Moicano, et compte une "demi-finale" face à Charles Oliveira à son actif.
"C’est un mec très, très fort. Il a battu Gamrot, qui a battu Tsarukyan, aujourd’hui premier contender. C’est un vrai challenge, et je vais me préparer durement pour être prêt le jour J", reconnaît le Français.
Le Français insiste : Dariush n’a rien à envier aux meilleurs du monde.
"Je ne le mets pas en dessous d’un Dustin Poirier. Il a été top 3, top 4. Ce n’est pas un adversaire à prendre à la légère"
La victoire et non le spectacle
Connu pour son style agressif et son mental de fer, Benoît Saint Denis ne promet pas de finish spectaculaire, mais il ne cache pas sa nature de guerrier :
"Je vise la victoire. Après, mon style fait que le finish vient souvent avec. S’il vient, tant mieux. S’il ne vient pas, on passera dessus"
Mais BSD sait que l’affrontement entre ces deux styles explosifs pourrait bien offrir une nouvelle guerre dans l’octogone.
"Avec nos styles, il y a de fortes chances qu’un des deux tombe avant la fin. Le but, c’est de devenir champion sur le long terme. Et pour ça, il faut mériter chaque étape"
Le mental de guerrier de BSD
Toujours fidèle à l’esprit martial, Benoît Saint Denis aborde chaque combat avec la même philosophie : respect, discipline et dépassement de soi. Face à Beneil Dariush, il ne cherche pas seulement la victoire : il poursuit sa quête d’excellence, celle d’un véritable guerrier. Le rendez-vous est pris pour le 15 novembre à New York. Et une chose est sûre : le "God of War" ne viendra pas faire de la figuration au Madison Square Garden.
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