LE GRAND RETOUR DE SAMIR « PETIT PRINCE » MOHAMED

Une grande star des boxes pieds et poings va faire son grand retour à la compétition. Samir « Petit Prince » Mohamed veut se faire plaisir, nous faire plaisir, le 12 novembre prochain au Palais des Sports de Marseille. Avant ce come-back, il s’est confié. 
 
Le Petit Prince est devenu grand, mais sa gentillesse est restée intacte. Éloigné des rings à cause de vilaines blessures, Samir Mohamed revient avec la ferme intention de se relancer dans une seconde carriére. Entretien avec un vrai virtuose des rings. 
 
Depuis quand n’es-tu pas remonté sur un ring ?
Je n’ai pas combattu depuis 2009, après mon match nul face à Bruce Codron. Une rencontre qui s’était déroulée dans le cadre de la Nuit des Champions au Palais des Sports de Marseille.
 
Justement, tu effectues ton grand retour le 12 novembre à la 18e Nuit des Champions, cela te fait quel effet ? 
Beaucoup de bien car je suis reparti de zéro. J’ai repris, avec mon entraîneur de toujours et ami Dominique Roman, les fondamentaux : retrouver l’état d’esprit et se recentrer vers l’essentiel. Mais le plus important va être de se faire plaisir car je n’ai plus de réputation à défendre ni un palmarès à confirmer. J’ai juste retrouvé le plaisir de combattre et de m’entraîner.
 
Pourquoi es-tu resté si longtemps éloigné des rings ?
Ce sont les blessures qui m’y ont contraint et notamment le genou gauche. Il m’a fait souffrir. Ensuite il y a eu les deux poignets mais c’est vraiment mon genou qui m’a joué des sales tours. J’ai eu la chance durant dix ans de n’avoir aucun pépin physique et ensuite cela ne m’a plus lâché. Cela a commencé lors de la préparation du combat face à Samir Berbachi en 2008. Je l’ai ensuite mal soigné car je ne voulais pas me faire opérer, j’ai horreur de l’hôpital. Cette vilaine blessure s’est ensuite aggravée.
 
Tu as des regrets ?
Non pas du tout ! Le problème est qu’après mes victoires sur Jean-Charles Skarbowsky et Kamel Jemel (deux fois), deux véritables monstres des boxes pieds et poings, j’ai cru que j’étais imbattable. J’ai commis cette erreur en péchant pas excès de confiance. Samir Berbachi m’a remis les pieds sur terre. Avant ce combat j’ai pensé, à tort, que je n’avais plus besoin de m’entraîner comme un força et que rien qu’avec mes acquis, je pouvais le battre. Pour rester au top, il faut s’entraîner. En fait, je suis un gros travailleur, j’ai besoin de bien me préparer comme je l’ai toujours fait auparavant. Je me suis surestimé et j’ai payé. Samir Berbachi est un excellent boxeur et il m’a battu.
 
Le 12 novembre, tu combats Cédric Castagna ?
C’est un garçon que je suis de loin et c’est un bon kickboxeur. Cédric possède des qualités que j’aime. Il est comme Kamel Jemel ou bien Samir Berbachi, un mec bien. Ces « champions » n’ont jamais été arrogants à mon égard. C’est un vrai combattant qui va de l’avant.
 
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