Ludovic Vo, le rêve olympique

Ancien champion, Ludovic Vo a connu l’ivresse des Jeux en 2008 avec la médaille de bronze de Gwladys Epangue. Ce super entraîneur s’occupe aujourd’hui des jeunes Élites, les futurs chercheurs d’or du Taekwondo français.

CREDIT: JOHANN VAYRIOT/KARATE BUSHIDO IMAGE: LUDOVIC VO - LARGEUR - 28/01/05
CREDIT: JOHANN VAYRIOT/KARATE BUSHIDO
IMAGE: LUDOVIC VO – LARGEUR – 28/01/05

Ludovic, quel est votre poste aujourd’hui au sein de la Fédération ?
Après Rio j’ai pris la responsabilité des équipes de France jeunes. Je manage une équipe d’entraîneurs nationaux. Sur les derniers Championnats d’Europe j’avais dans l’équipe cinq entraîneurs dont des gens très connus comme Gwladys Epangue ou Michael Borot

Quels sont les secrets d’un bon manager ?
Avant tout la collaboration et l’ouverture. Je suis là pour orienter leurs choix et les conseiller, générer une dynamique de groupe et créer un contexte idéal pour qu’ils puissent s’exprimer en toute sérénité. C’est avant tout du management et du conseil.

Et les qualités d’un bon entraîneur de haut niveau ?
Premièrement je fais la distinction entre entraîneur et coach. Selon les structures, il arrive que l’entraîneur ne soit pas le coach et inversement. Il est donc important de différencier les deux car ces deux notions font appel à des qualités parfois différentes. Mais comme dénominateurs communs, il est nécessaire de connaître sur le bout des doigts les contraintes liées au sport de haut niveau. Ensuite, pouvoir établir une relation de confiance afin de travailler en équipe. L’entraîneur doit maîtriser les besoins transverses de l’athlète (préparation physique et mentale, etc…). Deux cas de figure : soit il se forme, soit il s’entoure de gens compétents. Le bon coach doit savoir exploiter le potentiel d’un athlète à un moment T et qui sait s’adapter à la situation. Chaque sportif est unique et les émotions peuvent varier d’une compétition à l’autre en fonction de l’enjeu et du contexte.

Quels souvenirs conservez-vous de vos Jeux en 2008 à Pékin ?
Un souvenir extraordinaire avec la médaille de bronze de Gwladys Epangue mais elle méritait largement la médaille d’or donc évidemment quelques regrets (…)

Pour pouvoir lire la suite de cette interview, vous pouvez vous procurer le magazine Karaté Bushido ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.