Il a été formé à l’ancienne et son corps s’en souvient. En 1989, sa rencontre avec Yamada Senseï, Hanshi 9e Dan de Karaté et ostéopathe de métier, va changer sa vision de la pratique.
Installé en France depuis 1974, il va développer le Genki Budo, l’art du bien être, et poursuivre le développement du Karaté Shukokaï, l’école créée par son premier professeur, Tani Senseï.
Son credo ? Le plaisir dans la pratique.
Il rêvait de devenir Sumo professionnel. Il a pratiqué le Judo avec son frère, un peu de Kendo et de Shorinji Kempo.
Puis il a découvert le Karaté, d’abord en s’entraînant seul dès 16 ans, puis sous la houlette du fondateur du Shukokaï, Tani Senseï et d’un autre grand ponte du Karaté japonais, Kenji Kusano, 10e Dan. C’était en 1969, à l’Université privée de sciences économiques d’Osaka.
L’année suivante, Tsutomu Kamohara assiste à un cours donné par Yoshinao Nanbu, qui l’a précédé dans cette même université.
Il est tellement impressionné par le haut niveau technique de celui-ci qu’il décide de le rejoindre en France.
Il vient s’installer fin 1973 et suit pendant un an les cours de Yoshinao Nanbu et de son assistant, Ryozo Tsukada (aujourd’hui 8e Dan et expert à la FFKaraté).
Fin 1974, Tsutomu Kamohara rencontre Yasuhiro Suzuki, alors directeur technique du Shukokaï pour l’Europe.
Il suivra son enseignement jusqu’en 1981, date à laquelle Suzuki Senseï retourne au Japon.
L’année 1989 marque un tournant dans sa vie Tsutomu Kamohara rencontre Haruyoshi Yamada, Maître de la Shukokaï Union au Japon et dirigeant d’une clinique d’ostéopathie.
L’histoire se reproduit. Il lui fait une telle impression qu’il décide de s’entraîner avec lui et de participer au rayonnement de son organisation en Europe.
Propos recueillis par Ludovic Mauchien
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