Un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Karaté Bushido revient sur les moments forts de cette édition historique. Sous la plume d’Hervé Goncalves, nous plongeons dans les coulisses de la boxe française, à travers les regards croisés de deux figures emblématiques : Luis Mariano González Cosme, ex-entraîneur national, et John Dovi, ancien manager de l’équipe de France et consultant pour Eurosport.
Une vision partagée
Pour Luis Mariano González Cosme, ces Jeux ont incarné bien plus qu’une compétition : « Dans l’ombre des anneaux, l’idéal se heurte à la realpolitik », explique-t-il, soulignant la complexité d’un événement sportif de cette envergure. Son expérience auprès de l’équipe nationale a permis de transmettre une approche tactique unique, mélange d’élégance et d’exigence.
John Dovi, quant à lui, retient surtout l’intensité humaine des combats :
« Bilal Bennama, chez les -51 kg, nous a offert un moment d’anthologie. Il a perdu le premier round, mais il est revenu avec une telle détermination que la salle était en transe. » Ce combat reste, selon lui, « celui qui a le plus marqué Paris 2024 ».
Des combats qui marquent
Les deux anciens entraîneurs soulignent que les Jeux sont une arène où s’écrivent des récits bien au-delà des résultats. John Dovi met en avant la performance de Makan Traoré :
« Il a boxé avec science, mais face à un adversaire plus expérimenté, il a manqué d’un petit quelque chose pour aller plus loin. »
Quant à Djamili Dini Aboudou, +92 kg, il incarne, selon eux, la beauté des Jeux : un outsider capable de créer la surprise, offrant une belle leçon d’humilité et de courage. Et puis il y a Sofiane Oumiha, « le Virtuose », vice-champion olympique une seconde fois, symbole d’une constance rare.
Luis Mariano Gonzalez Cosme rappelle également la valeur collective :
« Nous avons travaillé comme un seul bloc. La boxe reste un sport individuel, mais la force d’une équipe fait la différence. »
Un an après : l’héritage de Paris 2024
Aujourd’hui, les deux hommes continuent d’analyser et de transmettre leur vision du noble art. Pour John Dovi, Paris 2024 restera gravé comme une édition où « chaque combat avait deux visages : celui de l’effort et celui de l’histoire ».
Luis Mariano Gonzalez Cosme, pour sa part, insiste sur l’importance d’un héritage durable : « Ces Jeux doivent inspirer une nouvelle génération, faire vivre l’esprit olympique au-delà du ring. »
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Crédit photo : Hervé Goncalves