Dakaïto Ryu Art Martial Vivant

La Fédération Dakaïto Ryu® poursuit son développement intense toujours entre la France et l’étranger. Cet Art Martial imprégné de culture Afars (peuple de la Corne de l’Afrique) fondé par ô Senseï, Mahamad Looita a tout pour séduire, offrant une véritable réflexion autour de nos pratiques sportives.

TEXTE ET PHOTOS : Julien Brondani

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Pour mémoire, le poumon du Dakaïto Ryu® se situe en Seine-et-Marne dans la commune de Varennes-sur Seine. Baptisé le Honbu Dojo, l’enceinte accueille bien sûr les licenciés du club mais également les pratiquants du monde entier désireux de se former et comprendre l’essence de cet Art pluridisciplinaire. Le Dakaïto Ryu® a été fondé en 1997 par le Maître Mahamad Looita, longtemps compagnon de route du Maître Hiroo Mochizuki, lui-même fondateur du Yoseikan Budo. À force de travail et d’abnégation, Mahamad Looita a mis sur pied la Fédération Dakaïto Ryu France, ce qui constitue un véritable tour de force lorsqu’on connaît les difficultés liées à la reconnaissance d’une discipline.
La santé au cœur des prérogatives
Au Honbu Dojo, l’ambiance est studieuse et le Maître impose la discipline, une des nombreuses valeurs intégrées au code moral du Dakaïto Ryu®. En effet, l’Art Martial est protéiforme et nous retrouvons aussi bien du pieds-poings, de la lutte torse nue, ou du travail avec les armes comme le fameux Gulaïe (poignard en langue Afars). Les protections sont de rigueur car l’intégrité physique se doit d’être préservée. Comme le dit si bien le Maître :  » J’ai débuté les Arts Martiaux pour vivre bien et longtemps. Néanmoins, j’ai pris conscience des traumatismes engendrés par la pratique des sports de combat et du sport à haut niveau. J’ai trouvé une manière différenten de faire répéter les : par les armes, les clés .. nous devons le faire mais pas plus de 3 à 5 fois afin d’éviter les problèmes musculosquelettiques comme l’arthrose… Ainsi, donner des coups de pieds dans le vide avec élan peut abîmer les articulations. En pratique on donne très peu de coups de poings dans le vide afin d’épargner le poignet ou l’épaule. De façon générale, les coups ne doivent pas être développés au maximum, il faut garder une légère flexion pour conserver les articulations.  » Aujourd’hui la démarche du Dakaïto est de préserver sa santé et celle du partenaire tout en permettant l’épanouissement du pratiquant.

Retrouvez la suite de cet article dans le numéro 422 de Karaté Bushido disponible ici

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